Coupe de France 2006 de Jeu de Dames

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Compte-rendu : Romilly - Paris


 

Paris est le club le plus riche de France en joueurs de classe,comptant dans ses rangs les 16 et 18èmes mondiaux.
De quels joueurs allait se composer cette équipe numéro deux de la capitale.
Nous ne doutions pas que le pilier de cette équipe serait
Régis Blanpain, qui jouait le rôle d'épouvantail dans nos esprits. Nous compositions l'équipe différemment de l'habitude, je passais au premier damier, tandis que Jean-François espérait rencontrer son ami Guerbert au deuxième, afin de confirmer sa victoire de Bourges, inversement Christian comptait prendre sa revanche.
Mais l'idée d'interversion guida le choix des parisiens également.
Cela débutait mal, pour notre quatrième damier Michel Vilar qui perdit un pion dans l'ouverture d'une tenaille avec prise du mauvais coté.
Au troisième damier, bien que d'un niveau inférieur à
Thierry Le Quang, Jean-Marie Brindani se maintenait dans une position égale, sans faiblesses évidentes.
Au deuxième damier, notre pauvre Jean-François Herszkowicz, se trouvait pressuré par l'ogre Régis Blanpain qui acculait positionnellement  le plus fort des romillons en lui infligeant la perte de deux pions sans aucune compensation positionnelle.
L'affaire semblait dans le sac pour les parisiens.
Il nous fallait imaginer au premier et troisième deux victoires, je ne désespérais pas de la réaliser en prenant l'initiative face à Christian Guerbert dont je n'ignorait pas les qualités "combinatoires".
Tandis que j'investissait beaucoup de temps pour calculer un dénouement heureux à ma partie, celle du quatrième damier dont la victoire semblait promise à Mehdi Chemloul qui compta deux pions d'avance se retournait en faveur de Michel Vilar, dont la patience se voyait récompensée par une victoire inespérée.
Connaissant la ruse de Thierry, j'avais peu d'espoir que Jean-Marie l'emporte, ce qui se confirmait juste après que je perdisse.
Oui, alors que la victoire m'ouvrait les bras, personnifiée par une dame souveraine à 49, je commettais dans sa réalisation une inversion de coup qui me surpris moi-même, au point que je laissais tomber le drapeau.
En effet, je m'étais résolu au tenté de faute au 41ème, sûr que le système Fischer me permettrait de remonter le temps qui commençait à s'enfuir dangereusement.
Sur l'attaque je mettais à profit le temps de repos pour préparer l'envoi à dame, mais au lieu de renvoyer le pion rafleur dans sa position initiale, je commets immédiatement l'envoi à dame.
Il n'y a donc plus de combinaison.
Angel Aniesa